Artiste plasticienne et historienne de l’art, Laura Samori explore les frontières de l’abstraction géométrique en y projetant un imaginaire nourri d’expériences concrètes.

Née en 1993 à Dijon, vit et travaille à Paris. Ses œuvres, construites autour de structures invitant à l’évasion et à la rêverie, se distinguent par une touche lisse, des contours précis et une palette vibrante. Ses compositions évoquent des cartographies mentales, des constellations ou des partitions. À partir de motifs géométriques rigoureux (arcs, cercles, strates et lignes) elle déploie une narration abstraite, à la fois rythmée et méditative. Chaque élément semble flotter dans un espace-temps suspendu, traversé de fragments lumineux, vibrant au contact de couleurs franches et saturées.

Evoluant depuis une dizaine d’années dans le marché de l’art, ses influences sont marquées par le travail de Wassily Kandinsky, Robert et Sonia Delaunay, Alexander Calder. Elle utilise des couleurs vives et s’intéresse aux correspondances entre celles-ci, créant une sorte de langage. Elle a pratiqué la photographie durant plusieurs années et est revenue à la peinture qui lui offre un espace de liberté infini.

 » Les tableaux invitent à s’extraire quelques instants de la réalité pour s’immerger dans une autre. Choisir ses pensées en les laissant faire corps avec les couleurs, qui entretiennent un rapport entre elles grâce aux formes : leur densité, leur orientation, leur lien avec les autres. Ces relations formes-couleurs développent une sorte de langage sensible que l’on comprends à l’aube de nos propres expériences. »

 

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